Examen clinique
# Des renseignements aussi précis que possible seront demandés sur les antécédents personnels et familiaux : maladies générales ou génitales, opérations, durées des cycles et caractères des règles, grossesses, traitements.
# Un examen gynécologique complet est indispensable. Il sera pratiqué lors de la première consultation si nécessaire.
Examens complémentaires
Sérologies
# Rubéole
# Toxoplasmose
# VIH
# Tréponématoses : VDRL, TPHA.
# Chlamydia
# Hépatite B
# Hépatite C
Prélèvements bactériologiques cervico-vaginaux
La présence de germes anormaux ne signifie pas forcément qu'il y a infection, car il peut s'agir d'un simple " portage " (patiente " porteur sain ", de la même façon qu'elle peut héberger des germes dans la gorge sans avoir d'angine). Le médecin jugera de l'opportunité, du moment et du type du traitement, qui pourra concerner les deux membres du couple.
Frottis cervico-vaginaux
Vérifier que la patiente est bien suivie par ailleurs, sinon en pratiquer ou en prescrire un.
Courbes de température
L'établissement d'une courbe de température sur 2 à 3 mois est une manière simple et peu coûteuse d'explorer l'ovulation.
Dosages hormonaux
Leur interprétation nécessite de connaître leur date dans le cycle. L'idéal est de les situer par rapport à une courbe thermique. A défaut, il faut connaître la date des règles précédentes et suivantes.
Test post-coïtal de Hühner, test de pénétration croisée, recherche d'anticorps anti-spermatozoïdes
Cet examen doit être fait dans le laboratoire de l'hôpital.
Le test post-coïtal recherche la présence de spermatozoïdes au niveau de la glaire, quelques heures après un rapport (rapport la veille au soir, test le lendemain matin).
Le bon moment est peu avant l'ovulation, habituellement vers le 12ème jour du cycle. Si la glaire est insuffisante, ce peut être parce que le moment était mal choisi : le test est à recommencer et la glaire à optimiser éventuellement.
Si les tests montrent une mauvaise pénétration des spermatozoïdes, il faut réaliser un test croisé, afin de déterminer si l'anomalie est liée à la qualité du sperme ou à celle de la glaire. Il pourra également rechercher la présence d'anticorps anti-spermatozoïdes dans le sperme, la glaire.
Biopsie d’endomètre
Le bon moment est la seconde partie du cycle, vers le 24ème jour d'un cycle de 28 jours, sinon 4 à 6 jours avant les règles attendues. Comme pour les dosages, son interprétation nécessite de la situer par rapport au cycle, idéalement avec une courbe de température, à défaut par rapport aux règles précédentes et surtout suivantes.
Trois ordres de renseignements sont attendus de cet examen :
# Evaluer la maturation de la muqueuse utérine dont dépend son aptitude à l'implantation.
# Rechercher une inflammation (endométrite) qui pourrait empêcher l'implantation et qu'il faut traiter et guérir avant toute manœuvre d'AMP.
# Vérifier, en vue d'un transfert d'embryon après FIV, que le passage du col est facile (test de transfert), et prendre des repères (mesure de la hauteur de la cavité utérine).
Hystérosalpingographie (HSG)
L'hystérographie consiste à introduire un liquide de contraste dans l'utérus, en passant par voie vaginale, et à prendre des radiographies qui montrent des images de la cavité utérine et des trompes.
Le bon moment est la première partie du cycle, après la fin des règles.
Il doit être précédé d'un prélèvement bactériologique cervico-vaginal (voir ci-dessus) pour s'assurer de l'absence de germes anormaux.
S'il existe une infection génitale ou un portage, un traitement antibiotique est nécessaire, éventuellement pour les deux conjoints. Il est suivi d'un nouveau prélèvement pour contrôler la guérison avant de procéder à l'examen.
Echographie pelvienne
L'échographie des organes génitaux féminins peut se faire par voie abdominale ou vaginale. Cette dernière est la plus employée dans le cadre de la fertilité, spécialement lorsqu'il s'agit d'évaluer les ovaires.
Hystéroscopie
L'hystéroscopie consiste à examiner la cavité utérine à l'aide d'une fine caméra munie d'un éclairage et introduite par le vagin et le col. Elle peut aussi être réalisé sous anesthésie générale, isolément ou couplé à la cœlioscopie. Il permet d’avoir des renseignements sur l’aspect de la muqueuse (aspect framboisé de l’endométrite), de visualiser les ostiums tubaires et éventuellement (hystéroscopie opératoire) de procéder à l’ablation des polypes non vus à l’échographie mais gênant l’implantation.
Cœlioscopie
Elle permet de voir les organes génitaux internes, de faire des prélèvements et éventuellement de traiter les lésions responsables de la stérilité (obstacles tubaires).