L'infection par le VHB est très répandue dans la population et consiste la plupart du temps en une cicatrice sanguine d'une hépatite ancienne (plus ou moins passée inaperçue) guérie, et sans virus détectable dans le sang.
Il s'agit d'une infection transmissible sexuellement et par voie sanguine, mais pour laquelle on dispose d'un vaccin extrêmement efficace, ce qui rend possible une procréation naturelle chez les couples dont l'un des membres est atteint : la vaccination de l'autre le protègera efficacement du virus.
De même, le nouveau-né de femme enceinte infectée par le VHB sera systématiquement vacciné à la naissance.
Seule constitue un risque viral en AMP pour l'instant la présence établie de virus détectable dans le sang (recherche d'ADN viral par PCR).
Le risque viral est lié à la virulence extrême du VHB qui rend sa manipulation à haut risque de contamination des préparations biologiques des autres couples en cours de prise en charge dans le Centre et dont la femme n'est pas forcément vaccinée contre le VHB.
C'est ce qui a amené à Cochin à considérer ce risque de la même manière que le risque lié au VIH et au VHC alors que la législation ne parle pas du VHB.
Les mêmes critères médico-techniques seront donc requis pour les actes d'AMP effectués chez ces couples, ainsi qu'une politique d'incitation à la vaccination anti-VHB de toutes les femmes prises en charge dans le Centre.
Présence de virus détectable chez l'homme seul, la femme seule, ou les deux membres du couple.
Objectifs
# Evaluation de l'état de santé du futur parent : avis du médecin hépatologue.
# Garantir l'absence de transmission virale aux autres couples en cours de prise en charge dans le Centre.
Techniques d'AMP
IIU (inséminations), FIV ou ICSI, selon ce qui était prévu au vu des résultats du bilan de fertilité (gynécologique et spermiologique).